Laboratoire de recherche sur l’entrecroisement gènes-environnement

Nos recherches ont prouvé que la dichotomie nature-nourriture est morte et que nos gènes sont à l’écoute de notre environnement et qu’ils y réagissent. La professeure Sokolowski et ses collaborateurs ont démontré que les expériences vécues en début de vie entraînent des conséquences à long terme sur la santé, l’apprentissage et le fonctionnement en société. La contribution du Fonds des leaders de la FCI a financé le matériel et les rénovations du laboratoire qui permettent d’étudier les mécanismes (épigénétique et interactions gènes-environnement) par lesquels les expériences s’imprègnent dans notre biologie. Le nouveau matériel de laboratoire comprenait des chambres et des armoires d’incubation pour mener des expériences en environnements contrôlés, de l’appareillage de mesure de l’expression et de l’épigénétique des gènes et de préparation des acides nucléiques, un autoclave et des hottes pour la stérilisation, des microscopes et des tampons de CO2 pour la manipulation d’animaux. Domaines explorés à cette installation : 1) la défaveur nutritionnelle précoce et ses liens hypothétiques avec l’alimentation et les troubles alimentaires; 2) les liens hypothétiques entre la défaveur sociale et l’apprentissage, la mémoire et la cognition sociale. Les modèles animaux permettent de manipuler avec précision les gènes et le vécu en début de vie afin d’acquérir des connaissances détaillées sur les mécanismes qui sont à l’origine de l’imprégnation biologique de la défaveur précoce. La compréhension de ce jeu réciproque entre les gènes et les milieux en début de vie est essentielle à l’éducation et à la santé pour maximiser le potentiel de chaque enfant.